SLAMOURAÏ
BIO
Addict aux assonances et aux allitérations, Slamouraï recherche constamment l'alchimie entre le sens et le son des mots.
Sensible au monde qui l'entoure, il commence à écrire ses premiers poèmes à 13 ans et ressent très tôt le besoin d’extérioriser ses émotions.
A cette époque, le rap explose en France et il est littéralement emporté par la vague...
Captivé et inspiré par l'écriture de MC Solaar, les textes engagés d’IAM mais surtout le style et la poésie de Chien de Paille, le rap a été son école poétique bien plus que le collège ou le lycée. C'est avec cette musique qu'il découvre les assonances et les allitérations.
Il n'apprend pas à compter ses syllabes mais à jouer avec pour créer plus de rythme et de musicalité.
Plus tard, il redécouvre les classiques de la chanson française qui ont jalonné son enfance, à commencer par Renaud, dans lequel il retrouve l'esprit révolté des textes de rap.
On pourrait également parler de Brassens, Aznavour, et Cabrel chez qui il trouve cette sensibilité qui lui manque dans le rap ou encore de Desproges ou Devos pour l'humour.
Mais c'est surtout dans la poésie de Brel avec son pouvoir d'évocation et ses interprétations fantastiques qu'il trouve les clefs pour s'ouvrir davantage.
Autant de grands noms qui l'influencent, et qui l'amènent à penser que la poésie est partout et surtout declamée !

On pense au pire des fois,
En passant pour des fous !
Traversant des heures,
Nos travers sans désir…
Quand on a muselé des cœurs,
Cantonné aux mausolées du Caire…
Une cité des morts où tant d’âmes errent entre des murs,
Mais tout démarre, on en démord…
Et ne demeure qu’un mal de mer
En ligne de mire, un rêve d’amour !
Des mots de satin,
Face aux démons de Satan,
Essuyant des revers luttant seul,
Essayant de revoir l'étincelle,
J'ai restauré une pâle lueur,
Je resterai un Paul Eluard…
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